Celle qui avait un look d'enfer à la récré (2/2)

Vous l'attendiez avec impatience*, la voici, la voilà : la suite de mes déboires vestimentaires. Ou le dressing de la honte d'une ado des années 90-2000.
Je suis bien obligée de l'admettre : pendant cette période connue à juste titre comme "l'âge ingrat", j'avais ce qu'on appelle communément... des goûts de chiotte.

Petite démonstration :


* Oh ça va, vous pourriez au moins faire semblant !

Fashion faux pas #1 : le bison

Comme je vous l'ai déjà précisé ici, entre les manteaux d'hiver et moi, ça n'a jamais été le grand amour. A UNE exception près : lors de l'hiver 1998 qui fut particulièrement rigoureux**, je fis la connaissance de celui qui allait devenir mon plus précieux allié pour les saisons froides à venir. Acheté dans le temple de la mode adolescente de l'époque (traduction : acheté en soldes à Pimkie), il était parfait : en imitation daim, avec un discret liseré de fourrure sur les coutures et sur la capuche.

** ... ou pas d'ailleurs. A vrai dire je ne m'en souviens pas vraiment, mais ça ajoute au côté dramatique de l'anecdote.


Enfin un manteau d'hiver qui me mettait en valeur, à la fois chaud ET seyant ! Je l'aimais tellement que je l'ai porté régulièrement pendant plus de 2 ans.

Dans mon esprit stupide d'ado de 13 ans,
voilà à quoi je ressemblais quand je portais ce manteau...

... et voilà qui devait être bien plus proche de la réalité.

Vous vous en doutez, l'histoire ne s'arrête pas là. Je pense objectivement que lorsque je l'ai acheté, ce manteau était plutôt joli montrable.
Mais contrairement à certaines matières comme le cuir, la fourrure synthétique, ça vieillit plutôt mal, et j'aurais sans doute dû le jeter après un an d'utilisation intensive par temps de neige/grêle/verglas.***

*** Non, je n'exagère pas. C'est le Nord...

 
Sauf que je ne l'ai pas fait. Si bien qu'en "fin de vie", mon manteau ressemblait à ça :

Et encore l'image est plutôt flatteuse...

Totalement inconsciente de l'état de décrépitude dans lequel il se trouvait, j'ai quand même continué à le porter pendant très (trop?) longtemps. 

Le déclic : 

Le jour où ma sœur a commencé à appeler mon fidèle compagnon "le bison", je me suis dit qu'il était peut-être temps de lui rendre sa liberté.

Comme une grosse partie des adolescents de l'époque, je suis donc passée au bombers, et du look "esquimau en fin de vie" je suis passée au look "videuse de boîte de nuit". So sexy...

Fashion faux pas #2 : les bijoux tatoo

Un jour, un petit malin s'est amusé à faire des boucles avec un fil de nylon et a trouvé ça trop swag.****

**** Désolée... J'essayais juste de moderniser un peu cet article qui ne me rajeunit décidément pas.

Sans le savoir, il venait d'inventer le "bijou" le plus inconfortable au monde.

...Bon ok, en deuxième position, juste après celui là :

A mon époque, il était donc ultra tendance de se balader avec une espèce de grillage noir ou fluo autour du cou, et j'avoue avoir moi aussi succombé à la mode des "bijoux tatoo". Je ne sais absolument pas ce que je leur trouvais. Les bijoux tatoo, c'était moche, ça faisait mal, ça te donnait l'impression d'être saucissonée comme un rôti de porc, ça te laissait de grosses marques rouges sur la peau et surtout, c'était une arnaque monumentale.

Sérieusement : vous trouvez que ça ressemble à un tatouage vous?

Le déclic :

Le jour où je me suis rendue compte que les colliers "totoche", ça faisait quand même moins mal.

Fashion faux pas #3 : le t-shirt fluo

Les années 2000 signaient aussi le retour en force des couleurs fluos. Et même si j'ai toujours eu une nette préférence pour les vêtements unis et sombres (le noir : allié numéro 1 des filles complexées), j'ai lâchement succombé à l'appel des couleurs flashys le temps d'un été.

Sauf que quitte à changer ses habitudes, autant y aller à fond. J'ai donc allégrement mixé jaune fluo, rayures noires et dessin manga. La classe internationale en somme.

Le plus ridicule, c'est que dans mon groupe d'amies nous étions plusieurs à avoir acheté le même T-shirt, mais dans des coloris différents. 

Bleu, jaune et rose... On se serait crues dans un mauvais remake des power rangers. 

Je n'ai pas réussi à retrouver de photo du dit-T-shirt, mais globalement, il ressemblait à ça :

Vous constaterez au passage
mon incroyable maîtrise des logiciels de retouche d'image...

Le déclic :

Le jour où un "ami" m'a lancé "ah tiens, tu t'es déguisée en Maya l'abeille?", j'ai pensé qu'il était grand temps de ressortir mes pulls noirs.

Ces erreurs vestimentaires que j'ai évitées :

La ficelle qui dépasse

Les années 2000, c'était aussi le lancement d'une mode qui malheureusement sévit encore aujourd'hui : le string qui dépasse du jean taille basse. Rose, de préférence, le string.

Pourquoi je suis passée au travers? Parce que mes culottes "petit bateau" en coton étaient bien trop confortables !

Les Buffalo

Affectueusement surnommée par certains adultes "écrase-merde", mise à l'honneur par les Spice Girls, la Buffalo c'était LA chaussure à avoir dans les années 2000. Déclinées dans toutes les couleurs et dans toutes les formes, on en trouvait absolument PARTOUT, et 95% des filles de 12-17 ans en avait au moins une paire dans son placard. Objectivement, c'était affreux, horriblement cher, et ça ne suivait avec rien. Mais c'était extrêmement confortable, et ultra résistant.

Pourquoi je suis passée au travers? Mon pseudo-look de skateuse m'a sauvée, à l'époque je n'aurais quitté pour rien au monde ma vieille paire de Vans.

Le pantalon de parachutiste

Mais si, souvenez-vous : mi-jean large, mi-treillis, ce pantalon se distinguait par les sangles qui pendaient inutilement sur les côtés. Quand tu portais ce pantalon, tu te transformais en véritable danger public : à chaque pas, les sangles fouettaient allégrement quiconque osait s'approcher.

Pourquoi je suis passée au travers? Parce que je leur préférais les jeans de l'époque, vachement plus classes avec leur délavage pas du tout exagéré et leurs fausses taches de peinture !