27 févr. 2013

Celle qui était différente en couple

Publié par la fille à chapeau le 27 févr. 2013 à 10:35

A la base, cet article devait s'appeler "celle qui était mieux célibataire", mais ce titre sonnait un peu comme le message de rupture le moins classe du monde.

Je n'ai pas l'intention de rejoindre le monde merveilleux du célibat, et à vrai dire j'aimerais en rester éloignée encore un petit moment... Toutefois je me dois d'admettre que sur certains points, la vie de couple ne me réussit pas.


#1 : le mimétisme

Dans la vie, je suis une véritable éponge : depuis toujours, je m'adapte à mon entourage, j'adopte les tics de langage, les manières et les expressions des personnes qui m'entourent.

Résultat : depuis 5 mois, je me suis appropriée le vocabulaire bien particulier de la personne avec qui je passe l'essentiel de mes journées/soirées.

5 mois que mes conversations sont ponctuées de "stylé!", de "m'enfin!" ou de "et BIM!".

5 mois que j'ai pris l'habitude de ne jamais écrire un mot sans y ajouter PLEIN de voyelles (bonjouuuuuuuuur !)

Et surtout... 5 mois que j'utilise CETTE expression :

Trop pas.
Oui, on est d'accord : ça ne veut rien dire. Enfin si, sur un site de traduction français-verlan (eh oui, ça existe), j'ai trouvé cette définition :

Expression pour insister sur la négation.
A ne pas confondre avec "pas trop".

Ah bah ça... C'est sûr que ça serait dommage de confondre... 



#2 : la jalousie

Je me souviens d'un temps, pas si lointain, où j'ignorais presque le sens du mot "jalousie" et vivais tranquillement ma vie au pays des bisounours et des petits poneys*, accordant sans problème ma confiance au premier venu... Jusqu'à ce qu'une sombre histoire de blonde allumeuse, de textos compromettants et de confiance piétinée me fasse découvrir l'univers merveilleux de la méfiance et de la suspicion.**

Grâce à cette pathétique aventure digne des plus mauvais romans de gare, je suis devenue une héroïne : SUPER-RELOUE. Avec mes supers pouvoirs, je suis capable de détecter à des kilomètres un prénom féminin sur le téléphone de mon mec, de mémoriser le nom de chaque fille de sa liste de contacts et de me transformer en Hulk pour un simple commentaire sur une photo de profil.

En même temps, pour une jalouse compulsive comme moi, choisir quelqu'un qui possède plus de 120 contacts féminins sur Facebook ça n'était peut-être pas très judicieux !

* mes références ont respectivement 27 et 29 ans. C'est officiel : je suis vieille.
** non. Je ne dramatise pas DU TOUT.


#3 : la niaiserie

Il paraît que j'ai du tempérament***. J'ai tendance à ne pas me laisser faire, je ne suis pas vraiment du genre à parler chiffons pendant des heures, je n'éprouve aucune passion particulière pour les bébés, on m'a régulièrement qualifiée de garçon manqué, et mes collègues se demandent parfois si je suis vraiment une fille.

Sauf que.
 
Sauf que quand je suis en couple et que ça se passe bien, je ne sais pas ce qui se passe dans ce qui me sert de cerveau, mais il me transforme en une espèce de guimauve collante et dégoulinante de mièvrerie.
Vous voyez la chanson d'Anaïs, "mon coeur mon amour"? Ne cherchez plus, elle parle de moi. J'ai honte, mais c'est comme ça : les sentiments me rendent nunuche, et si je ne me retenais pas, je gazouillerais à longueur de journée des répliques dignes des pires comédies romantiques. Pathétique, vous avez dit pathétique?

***  façon sympa de dire que j'ai un caractère de chien
 
 

 Celle qui ne savait pas conclure

...
Hum. Voilà voilà... Tout est dit... (qui a dit "comme d'habitude elle ne sait pas comment finir son article?")
Il y a un point que je n'ai même pas osé aborder : celui de la pantouflardise**** que provoque chez moi la vie à deux ("On sort ce soir? Oh noooon, il y a la parenthèse inattendue à la télé !").

 
**** après mûre réflexion, il est POSSIBLE que ce mot n'existe pas...


 
Pour finir, quelques épreuves difficiles de la vie de couple :
- la perte de l'individualisme. Quand tu as quelqu'un, tu dois t'habituer à ce qu'on arrête de te tutoyer : tu n'es plus une personne, tu es un binôme.
- le partage de la couette. Elle a pourtant l'air assez grande, mais il y a TOUJOURS un pied qui dépasse d'un côté ou de l'autre.
- le dosage des pâtes. Tu sais parfaitement les doser pour une personne, mais bizarrement quand tu essaies de doubler les quantités, tu te retrouves avec des pâtes pour 5.


Au fait, j'ai une page Facebook maintenant ! C'est par ici que ça se passe...

6 commentaires:

  1. j'adore le dosage des pâtes! mais dans mon cas le géant il a souvent faim après avoir mangé parce que je n'en fais pas assez.

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  2. Ahhh!! Plein de points communs! :)
    Pour la jalousie, notamment! Et bon, je te rassure, ça finit par s'atténuer. Oh ça ne disparaît pas complètement, faut pas espérer trop trop non plus, mais on y prête moins attention, on arrive à différencier ce qui peut être "grave" de ce qui ne l'est pas!
    Mais c'est chouette la vie de couple! :)

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  3. J'approuve à fond le dosage des pâtes^^
    Et je crois qu'on est quasi toutes les mêmes!! Je me retrouve complètement dans que ce que tu dis (Surtout en ce qui concerne la jalousie et les 120 filles dans son répertoire ET la "pantouflardise")

    J'adore ton style d'écriture, tu es très douée et j'adore tes notations à chaque fois! Très très drole!!

    Encoooore des articles!! :D

    Lilly

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  4. C'est très bon aussi les pâtes réchauffées !

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  5. Hahaha ton article est vraiment véridique ! J'adore :) Je me transforme aussi en Hulk lorsqu'une fille s'approche un peu trop de mon couple, je pense même que parfois mes yeux lâchent des rayons laser car mes regards disent beaucoup plus que mes paroles ^^
    Bisouus !

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  6. ouf que de points communs... j'en reste pour l'instant aux pâtes pr une personne, je ne supporte pas ma version "niaise" quand je suis en couple... la version transparente de moi...

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